Jadis un passeur proposait son office à la hauteur de l’actuelle impasse du Bac. Un canot n’était d’ailleurs pas toujours indispensable car la rivière pouvait être traversée à gué à marée basse.
Après la construction du pont en 1862, la guérite du bac fut déplacée de 300 m vers l’aval, là où elle se trouve encore aujourd’hui. De là on embarque dans le petit canot qui fait la navette, grâce à un escalier édifié en 1875 dans le quai de briques qui le soutient. Au jusant, quand le lit de la Touques s’est vidé, les deux rives sont reliées par une passerelle métallique.
Aujourd’hui transformée en magasin de vêtements, la dernière gare maritime construite en 1921 témoigne de l’important trafic de bateaux à vapeur, les « bateaux du Havre » qui ont relié quotidiennement Trouville à la Porte Océane à partir de 1850 et jusqu’au début de la dernière guerre.
The ferry, the walkway and the old harbor
The ferry used to cross the river into Deauville has been in its place since its installation. A ferryboat wasn’t always a necessity since the river can be crossed on foot during low tide. After the construction of the bridge in 1862, the ferry was installed 300m from the ocean’s opening. From this point, crossers load onto the ferry, via the stairway installed in 1875. When the tide is low, both riverbanks can be reached by a metal footbridge at the bottom of the river.
Transformed today into a clothing store, the last port, built in 1921, shows the important boat traffic that once connected Trouville to the Porte Océane from 1850 until the beginning of World War II.